Comme expliqué dans la partie Anatomie, la grêle se forme dans les nuages cumulonimbus.
Au cours d’un orage, les particules de glace appelées grêlons peuvent mesurer plusieurs centimètres.
Les averses sont généralement de courte durée mais la chute se fait à grande vitesse. En effet des calculs ont montré qu’un grêlon d’environ 1cm de diamètre aura une vitesse de descente de 9 m/s soit environ 32 km/h. Donc un grêlon de 8 cm de diamètre atteint les 48 m/s, soit 172 km/h.
On imagine alors très vite les dégâts que les grêlons peuvent causer lors de leur impact sur un corps solide. Les averses sont souvent destructrices pour les biens, notamment les voitures et habitations :
Les plus gros grêlons sont également dangereux pour les êtres humains et les animaux. Parmi les victimes on compte aussi les exploitants, leurs récoltes sont extrêmement vulnérables face à ce fléau.
Actuellement la grêle est au cœur des préoccupations du domaine agricole. Depuis une dizaine d’année, le nombre d’orage à forte intensité a connu une hausse de 350%. Les dégâts enregistrés au cours de cette période se sont révélés dramatiques pour les exploitants.
La situation de la région du Rhône est un parfait exemple : la grêle a frappé le 17/05/2016 et le 24/06/2016 causant des dégâts dans des milliers d’exploitations. Le coût a récemment été estimé à 30 millions d’euros seulement pour ces deux épisodes de grêle.
Officiellement (pour les assurances) la grêle n’est pas définie comme une “catastrophe naturelle” ou une “calamité agricole”. Pourtant les dégâts causés peuvent être dramatiques sur les récoltes : dans ce cas-là plusieurs centaines d’hectares du Beaujolais ont été touchés à plus de 80%…